Le 14 octobre dernier, l'École Clair-Soleil à Saint-Nicolas a lancé son tout nouveau
code de correction. À la différence des autres écoles, le leur fait l'analogie entre
les règles du français écrit et celles qui régissent le hockey. Les enseignants
espèrent ainsi augmenter la motivation des garçons.
Ils pourront déjà dire que le lancement aura su attirer l'attention de tous avec la participation de l'ex-défenseur des Penguins de Pittsburg, Philippe Boucher, originaire de Saint-Apollinaire, au lancement du code. Les élèves de 1ère à la 4e année de l'École Clair-Soleil étaient rassemblés dans le gymnase ce matin-là, plusieurs arborant fièrement un chandail de hockey pour écouter les propos de l'ancien joueur de hockey. Les mêmes qualités qu'au hockey sont nécessaires pour réussir à l'école, leur a-t-il entre autres souligné.
Le comité formé d'enseignants de chaque degré et d'une conseillère pédagogique travaille sur ce projet de code de correction depuis l'année dernière, a indiqué Nathalie Lacasse, l'orthopédagogue et enseignante. Lorsque l'ex-défenseur des Penguins a été contacté, il a tout de suite accepté l'invitation, a-t-elle poursuivi. Après que Philippe Boucher se soit adressé aux jeunes élèves, ceux-ci ont reçu de petits bâtons de hockey sur lesquels apparaissent les étapes du code de correction. Entre autres, la majuscule est comparée à la mise au jeu et le point à l'arrêt de jeu. De même, le verbe est représenté par le gardien de but. Quant aux mots difficiles, ils doivent être marqués d'une étoile et lorsque les recherches ont été effectuées et les mots corrigés, l'étoile peut être encerclée, devenant ainsi l'étoile du match.
Selon Mme Lacasse, le comité en est maintenant à déterminer une façon de récompenser les élèves qui utiliseront bien leur code de correction, peut-être en les intronisant, par exemple, au Temple de la renommée. Les intervenants espèrent ainsi attirer particulièrement l'attention des garçons, dont la motivation scolaire est parfois plus difficile.